C’est assaillie par une perplexité déconcertante que je suis sortie du théâtre d’Aujourd’hui après une représentation de «Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans». Un phénomène, cette pièce? Certes. De l’innovation? Assurément. Un coup de cœur? J’émets un doute.
Carole Nadeau, metteure en scène de la compagnie Pont Bridge qui fait dans le multimédia au théâtre, nous entraîne dans une dimension parallèle avec des éclairages, des miroirs, des sons, des bruits. Bien que l’histoire en soi amène déjà son lot de frayeur, l’équipe du Pont Bridge complète le tableau grâce a des installations scéniques, rajoutant au climat de peur. Grâce aux effets créés, Mme Nadeau provoque un sentiment de cloisonnement venant servir le texte de Normand Chaurette. Or, peut-être y avait-il «trop» d’effets visuels et que cela brouillait un brin la brillance de l‘histoire...
Les mots de Chaurette sont sans contredit d’une incroyable intensité et entraînent le spectateur dans un film d’horreur alors que 3 jeunes comédiens sont condamnés pour avoir procédé à l’immolation de la beauté en sacrifiant un enfant.
Malgré toutes ces bonnes idées, au terme du spectacle, je ne peux que me sentir perplexe face à cette représentation me laissant tiède. Même les spectateurs ont hésité à applaudir. Manquait-il un élément pour gagner le public ou l’avant-gardisme de la représentation jouait-il contre elle?
Carole Nadeau, metteure en scène de la compagnie Pont Bridge qui fait dans le multimédia au théâtre, nous entraîne dans une dimension parallèle avec des éclairages, des miroirs, des sons, des bruits. Bien que l’histoire en soi amène déjà son lot de frayeur, l’équipe du Pont Bridge complète le tableau grâce a des installations scéniques, rajoutant au climat de peur. Grâce aux effets créés, Mme Nadeau provoque un sentiment de cloisonnement venant servir le texte de Normand Chaurette. Or, peut-être y avait-il «trop» d’effets visuels et que cela brouillait un brin la brillance de l‘histoire...
Les mots de Chaurette sont sans contredit d’une incroyable intensité et entraînent le spectateur dans un film d’horreur alors que 3 jeunes comédiens sont condamnés pour avoir procédé à l’immolation de la beauté en sacrifiant un enfant.
Malgré toutes ces bonnes idées, au terme du spectacle, je ne peux que me sentir perplexe face à cette représentation me laissant tiède. Même les spectateurs ont hésité à applaudir. Manquait-il un élément pour gagner le public ou l’avant-gardisme de la représentation jouait-il contre elle?
ANDRÉE-ANNE BRUNET
«Provincetown Playhouse, 19 juillet 1919, j'avais 19 ans»
Avec Martin Bélanger, Christian Brisson-Dargis,
Benoît Drouin-Germain, Éric Forget et Xavier Malo
Texte de Normand Chaurette
Texte de Normand Chaurette
Mise en scène de Carole Nadeau
Théâtre d'Aujourd'hui
Du 13 au 31 janvier 2009