Une femme fait la récapitulation de certains souvenirs et anecdotes d’il y a plus d’une trentaine d’années. Passant à travers plusieurs histoires d’amours farfelues, étranges et charnelles, on assiste à la confrontation entre la pensée, la raison et l’émotion de la protagoniste.
La symbiose entre l’interprétation théâtrale de Louise Marleau et la prestation de Pau Bachero, à titre de mime, est au cœur de « La femme française et les étoiles ». Dès le début de la pièce, on ne peut s’empêcher d’apprécier l’ingéniosité et l’esthétisme de la mise en scène. Elle apporte une perspective du mouvement qui s’avère franchement intéressante, particulièrement en ce qui concerne l’exécution de la mimographie. De plus, la création sonore incongrue introduit brutalement une ambiance surréaliste.
« La femme française et les étoiles » est une pièce aux textes complexes qui semble viser un public davantage élitiste. Même si, à quelques reprises, le jeu et les mimes viennent alléger la lourdeur des textes, on peut rapidement perdre le fil entre la chronologie des souvenirs et les états psychologiques des personnages. Sans être choqué, les quelques épisodes de vulgarités sexuelles de la pièce n’enrichissent pas particulièrement le déroulement de la réflexion de la femme.
Une œuvre esthétiquement irréprochable, au contenu complexe et abstrait, pour les fervents amateurs de théâtre qui souhaitent goûter à l’incontestable performance de Louise Marleau et Pau Bachero.
La symbiose entre l’interprétation théâtrale de Louise Marleau et la prestation de Pau Bachero, à titre de mime, est au cœur de « La femme française et les étoiles ». Dès le début de la pièce, on ne peut s’empêcher d’apprécier l’ingéniosité et l’esthétisme de la mise en scène. Elle apporte une perspective du mouvement qui s’avère franchement intéressante, particulièrement en ce qui concerne l’exécution de la mimographie. De plus, la création sonore incongrue introduit brutalement une ambiance surréaliste.
« La femme française et les étoiles » est une pièce aux textes complexes qui semble viser un public davantage élitiste. Même si, à quelques reprises, le jeu et les mimes viennent alléger la lourdeur des textes, on peut rapidement perdre le fil entre la chronologie des souvenirs et les états psychologiques des personnages. Sans être choqué, les quelques épisodes de vulgarités sexuelles de la pièce n’enrichissent pas particulièrement le déroulement de la réflexion de la femme.
Une œuvre esthétiquement irréprochable, au contenu complexe et abstrait, pour les fervents amateurs de théâtre qui souhaitent goûter à l’incontestable performance de Louise Marleau et Pau Bachero.
PATRICE OUIMET
«La femme française et les étoiles»
Maîtrise d'oeuvre de Jean Asselin et Marie Lefebvre
Espace Libre
13 janvier au 7 février 2009
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