«L’Imposture», 17e pièce de la jeune Evelyne de la Chenelière, offre une rencontre avec Ève, une femme forte, intelligente mais vulnérable qui tire ses idées de romans de son entourage immédiat et des situations personnelles qu’elle vit. Elle souligne les maux de son entourage, les tares de leur vie. Sa relation avec son fils Léo est mise de l’avant alors qu’elle choisit de prendre son fils comme narrateur de son histoire. Sa fille Justine assombrit le conte en se rebellant, partant vivre dans un dangereux ghetto. Quant à l’homme de sa vie, Bruno, il ne semble pas réceptif aux écrits qui s’adressent pourtant à lui. La pièce propose un questionnement sur l’identité du véritable auteur d’un roman et sur les limites des sources d’inspiration de ce dit auteur.
À travers les relations qu’Ève entretient avec les gens l’entourant, l’acte créateur, le statut de parent et la condition de la femme sont décortiqués, questionnés. Des personnages éclatés comme celui de David Boutin, tournent en ridicule certains comportements humains et créent un pont entre le public et la pièce. Cette dernière met en avant-plan la relation entre Ève et son fils Léo. Petit hic : nous nous égarons en deuxième partie du spectacle alors que nous suivons la fille d’Ève, la rebelle Justine, qui s’enfonce dans les gouffres d’un ghetto. S’ensuit des blagues faciles sur les Noirs et une caricature futile et facile. Les idées sont là mais elles semblent plaquées sur une toile de fond. Malgré tout, avec des projections vidéo, un dynamisme dans la mise en scène et des acteurs chevronnés, «L’Imposture» nous amène entre deux mondes, entre la stabilité sécurisante et le goût de l’inconnu. C’est donc une intéressante réflexion sur l’acte créateur et son impact sur l’entourage de l’auteur qui prend d’assaut la scène du Théâtre du Nouveau Monde jusqu’à la mi-décembre.
À travers les relations qu’Ève entretient avec les gens l’entourant, l’acte créateur, le statut de parent et la condition de la femme sont décortiqués, questionnés. Des personnages éclatés comme celui de David Boutin, tournent en ridicule certains comportements humains et créent un pont entre le public et la pièce. Cette dernière met en avant-plan la relation entre Ève et son fils Léo. Petit hic : nous nous égarons en deuxième partie du spectacle alors que nous suivons la fille d’Ève, la rebelle Justine, qui s’enfonce dans les gouffres d’un ghetto. S’ensuit des blagues faciles sur les Noirs et une caricature futile et facile. Les idées sont là mais elles semblent plaquées sur une toile de fond. Malgré tout, avec des projections vidéo, un dynamisme dans la mise en scène et des acteurs chevronnés, «L’Imposture» nous amène entre deux mondes, entre la stabilité sécurisante et le goût de l’inconnu. C’est donc une intéressante réflexion sur l’acte créateur et son impact sur l’entourage de l’auteur qui prend d’assaut la scène du Théâtre du Nouveau Monde jusqu’à la mi-décembre.
PAR ANDRÉE-ANNE BRUNET
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L’Imposture
de Evelyne de la Chenelière
Avec Violette Chauveau, Francis Ducharme,
de Evelyne de la Chenelière
Avec Violette Chauveau, Francis Ducharme,
David Boutin, Sophie Cadieux, Jacinthe Laguë,
Hubert Proulx, Yves Soutière, Erwin Weche
Mise en scène de Alice Ronfard
Théâtre du Nouveau Monde
17 novembre au 12 décembre 2009
Mise en scène de Alice Ronfard
Théâtre du Nouveau Monde
17 novembre au 12 décembre 2009
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