Dans la poursuite de sa mission de monter les classiques d’hier et d’aujourd’hui, le Théâtre du Nouveau Monde présente l’œuvre d’un célèbre philosophe français du XXe siècle; Jean-Paul Sartre. Crée en 1944, «Huis Clos» met en scène trois personnes se retrouvant en enfer. Chacune d’elle devient, au fil des minutes, le bourreau de l’autre. Cherchant d’abord à conserver leur liberté et leur blancheur, Garcin, Estelle et Inès se révèlent et comprennent que l’Enfer, ce sont les autres.
La scénographie de «Huis Clos» est très intéressante. Une cage envahit l’espace, entourée de trous dans le plancher et de trappes d’où le Garçon, un des gardiens de l’Enfer, apparaît et disparaît selon son gré. Un poteau de pompier permet à ce dernier d’écouter ce qui se passe dans la cage en l’observant de haut. Bref, la scénographie ouvre la porte à des jeux surprenants et rehausse l’attention du spectateur qui se perd parfois dans la lourdeur du propos.
Patrice Robitaille, Pascale Bussières et Julie Le Breton forment un trio intelligent. Robitaille incarne un gentleman distingué, Bussières campe une lesbienne dure et Le Breton joue bien la blonde sans tête. Ils sont justes et malgré quelques accros dans le texte, ils rendent bien les propos. Leur interprétation n’offre toutefois rien d’extraordinaire. Somme toute, bien que la pièce soit intéressante et pleine de promesses avec une telle distribution, elle ne réserve pas de grandes surprises.
La scénographie de «Huis Clos» est très intéressante. Une cage envahit l’espace, entourée de trous dans le plancher et de trappes d’où le Garçon, un des gardiens de l’Enfer, apparaît et disparaît selon son gré. Un poteau de pompier permet à ce dernier d’écouter ce qui se passe dans la cage en l’observant de haut. Bref, la scénographie ouvre la porte à des jeux surprenants et rehausse l’attention du spectateur qui se perd parfois dans la lourdeur du propos.
Patrice Robitaille, Pascale Bussières et Julie Le Breton forment un trio intelligent. Robitaille incarne un gentleman distingué, Bussières campe une lesbienne dure et Le Breton joue bien la blonde sans tête. Ils sont justes et malgré quelques accros dans le texte, ils rendent bien les propos. Leur interprétation n’offre toutefois rien d’extraordinaire. Somme toute, bien que la pièce soit intéressante et pleine de promesses avec une telle distribution, elle ne réserve pas de grandes surprises.
PAR ANDRÉE-ANNE BRUNET
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Huis Clos
De Jean-Paul Sartre
Théâtre du Nouveau Monde
Avec Patrice Robitaille, Pascale Bussières,
De Jean-Paul Sartre
Théâtre du Nouveau Monde
Avec Patrice Robitaille, Pascale Bussières,
Julie Le Breton, Sébastien Dodge
Mise en scène : Lorraine Pintal
9 mars au 3 avril 2010
Mise en scène : Lorraine Pintal
9 mars au 3 avril 2010
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