Il existe une lourdeur dans «Le complexe de Thénardier» présenté à l’Espace Go, après une tournée en France et en Belgique. Une lourdeur provenant d’une histoire fort simple mais pesante d’humanité. Une véritable démonstration de notre interdépendance humaine, de notre fragile besoin de l’autre.
Le metteur en scène Denis Marleau se plonge une seconde fois dans l’univers de l’auteur béninois José Pliya en s’attaquant au tableau d’une relation maître-esclave. Vido est recueillie chez la Mère durant la guerre afin de se cacher. Tranquillement, la Mère la transforme en cuisinière, femme de ménage et nourrice pour ses deux enfants. Quelques années plus tard, Vido veut voir le monde mais la Mère ne voit pas les choses de la même façon. Par un terrible jeu de pouvoir et la violence des mots, elle s’appliquera à jouer sur les sentiments et les pauvres défenses de Vido afin de garder cette jeune adulte devenue esclave auprès d’elle. Or, les plus forts se révèlent souvent porteurs des plus grandes faiblesses…
Christiane Pasquier, alias la Mère, s’affiche comme un véritable monument, une actrice dont le talent et l’expérience ne sont plus à prouver. Elle offre une justesse de jeu à faire frissonner et parvient à ramener l’attention du spectateur qui parfois s’égare dans ses pensées à cause de l’évolution très lente de l’histoire. De nombreuses répétitions dans le texte, basées sur les supplications de Vido, font stagner l’histoire et engourdissent le spectateur.
Néanmoins, la richesse du jeu de Pasquier est un trésor québécois que nous n’avons malheureusement pas la chance de voir souvent sur les planches des théâtres. Bien que «Le complexe de Thénardier» ne soit pas un coup de cœur, la performance de Christiane Pasquier est certes un fort souvenir qui restera ancré longtemps.
Le metteur en scène Denis Marleau se plonge une seconde fois dans l’univers de l’auteur béninois José Pliya en s’attaquant au tableau d’une relation maître-esclave. Vido est recueillie chez la Mère durant la guerre afin de se cacher. Tranquillement, la Mère la transforme en cuisinière, femme de ménage et nourrice pour ses deux enfants. Quelques années plus tard, Vido veut voir le monde mais la Mère ne voit pas les choses de la même façon. Par un terrible jeu de pouvoir et la violence des mots, elle s’appliquera à jouer sur les sentiments et les pauvres défenses de Vido afin de garder cette jeune adulte devenue esclave auprès d’elle. Or, les plus forts se révèlent souvent porteurs des plus grandes faiblesses…
Christiane Pasquier, alias la Mère, s’affiche comme un véritable monument, une actrice dont le talent et l’expérience ne sont plus à prouver. Elle offre une justesse de jeu à faire frissonner et parvient à ramener l’attention du spectateur qui parfois s’égare dans ses pensées à cause de l’évolution très lente de l’histoire. De nombreuses répétitions dans le texte, basées sur les supplications de Vido, font stagner l’histoire et engourdissent le spectateur.
Néanmoins, la richesse du jeu de Pasquier est un trésor québécois que nous n’avons malheureusement pas la chance de voir souvent sur les planches des théâtres. Bien que «Le complexe de Thénardier» ne soit pas un coup de cœur, la performance de Christiane Pasquier est certes un fort souvenir qui restera ancré longtemps.
ANDRÉE-ANNE BRUNET
«Le Complexe de Thénardier»
Avec Christiane Pasquier et Murielle Legrand
Texte de José Pliya
Mise en scène de Denis Marleau
Espace Go
Du 20 janvier au 14 février 2009
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