Et si des clowns tentaient de comprendre Shakespeare? Et si, avec toute leur maladresse, leur naïveté, leur compréhension au premier degré, ils nous introduisaient à cet univers? Et si, s’empêtrant dans leur bouffonneries, ils mêlaient les différentes histoires mais arrivaient tout de même à nous faire croire que les Othello, Desdémonde, Iago, Hamlet et King Lear du grand Will sont vivants devant nos yeux?
D’abord joué à Québec au théâtre Périscope en 2004, les Productions Préhistoriques proposent à la population montréalaise un rafraîchissement théâtral d’une heure et quart où les références politiques, les jeux de mots et les procédés d’exagération et de répétition en mettent plein la vue.
Aux premiers abords, on croit assister à une pièce montée par des apprentis comédiens cégepiens. Un cow-boy, un chat, un matelot, un cuisiner, une princesse et un homme de Cro-Magnon se bouscule sur scène pour raconter King Lear. On abandonne rapidement l’idée jugée trop complexe. C’est alors qu’un simple mouchoir déclenche les foudres d’Othello. La douce folie opère et à ce moment, on se laisse prendre au jeu et on réalise que seuls des artistes calés en matière clownesque peuvent réussir à nous faire croire à des personnages aussi délurés sans pour autant tomber dans le cliché.
Qui aurait cru que Shakespeare pouvait être léger et drôle?
D’abord joué à Québec au théâtre Périscope en 2004, les Productions Préhistoriques proposent à la population montréalaise un rafraîchissement théâtral d’une heure et quart où les références politiques, les jeux de mots et les procédés d’exagération et de répétition en mettent plein la vue.
Aux premiers abords, on croit assister à une pièce montée par des apprentis comédiens cégepiens. Un cow-boy, un chat, un matelot, un cuisiner, une princesse et un homme de Cro-Magnon se bouscule sur scène pour raconter King Lear. On abandonne rapidement l’idée jugée trop complexe. C’est alors qu’un simple mouchoir déclenche les foudres d’Othello. La douce folie opère et à ce moment, on se laisse prendre au jeu et on réalise que seuls des artistes calés en matière clownesque peuvent réussir à nous faire croire à des personnages aussi délurés sans pour autant tomber dans le cliché.
Qui aurait cru que Shakespeare pouvait être léger et drôle?
ANDRÉE-ANNE BRUNET
"King Lear contre-attaque"
Avec Alexia Bürger, Catherine Larochelle, Véronika Makdissi-Warren,
"King Lear contre-attaque"
Avec Alexia Bürger, Catherine Larochelle, Véronika Makdissi-Warren,
Sophie Martin, Francis Martineau et Alexandra Morais
Mise en scène par Jacques Laroche
Mise en scène par Jacques Laroche
Espace Libre
du 28 août au 13 septembre 2008
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire